Mini-Review : Le film d’hiver Kamen Rider Gotchard & Geats, une expérience maladroite et désagréable

TYPE DE CRITIQUE : CRITIQUE CLASSIQUE
Spoilers majeurs.

Kamen Rider Le Film d’Hiver : Gotchard & Geats Opération Chemy la Plus Forte★Super Gotcha est un film intéressant. Bien que son conflit principal soit correct, la façon dont il traite les personnages de chaque saison laisse un goût tellement étrange dans la bouche. À certains moments, j’ai grimacé. À d’autres moments, j’ai roulé des yeux. Et c’est malheureusement trop négatif pour moi pour apprécier ce Movie War particulier.

Le film se déroule dans un monde post-Geats où Ace et la bande rencontrent Houtarou et la bande lorsque des survivants de Jyamato croisent la recherche continue des Chemies. Ils rencontrent bientôt X Wizard, un Chemy de Niveau 10 qui transforme Keiwa, Michinaga et Neon en Chemies. Pour les ramener à la normale, ils doivent tous participer à un jeu de type DGP pour capturer des Chemies.

Le film continue avec le format typique de Movie Wars en séparant les personnages de chaque saison en paires et en les mettant en vedette dans leurs propres petites vignettes. Une fois cela réglé, Keiwa, Michinaga et Neon retrouvent leurs corps humains, X Wizard se transforme volontairement en carte et les choses semblent revenir à la normale.

Mais après quelques mois, ils découvrent qu’ils ont été manipulés par X Wizard qui est ensuite capturé et utilisé par le principal méchant de l’histoire, l’enquêteur Kugimiya, toujours louche.

Cela semble être une intrigue solide pour un film. Mais si seulement c’était aussi simple.

Au lieu de livrer une histoire de crossover d’action-aventure facile, le film prend d’une manière ou d’une autre l’histoire et les personnages de Geats et les passe à travers un filtre ou une lentille Gotchard. Et vice versa, l’histoire et les personnages de Gotchard sont écrits comme s’ils étaient dans Geats. Et aucun ne se complète jamais.

Cela finit par faire agir bon nombre de nos visages familiers de manière complètement hors de caractère. Surtout nos deux héros principaux, Ace et Houtarou.

Pour Houtarou, il agit inexplicablement comme un connard envers sa mère après qu’elle découvre qu’il échoue à l’école. Évidemment, après maintenant 47 épisodes de la série, nous ne l’avons jamais vu avoir des sentiments négatifs envers sa mère. Sans parler de lui élevant effectivement la voix contre elle pour quelque chose qu’il a fait de mal. Toute l’histoire de Houtarou dans ce film implique qu’il veuille retourner vers elle pour s’excuser d’avoir été un imbécile. Vraiment un scénario artificiel. Et un scénario qui pourrait sembler plus adapté à un personnage de Geats et à son récit plus combatif et compétitif.

Peut-être que le film a écrit Houtarou de cette manière pour correspondre à la personnalité plus arrogante et confiante d’Ace. Mais ensuite, l’intrigue centrale du film implique qu’il pleure son cher (et seul ?) ami, un chien.

Ce serait bien. Mais cela semble complètement créé juste pour le film et ne s’inspire de rien de la série. Donc, cela ressemble plus à une version de réalité alternative d’Ace plutôt qu’à quelqu’un que nous avons regardé pendant 50 épisodes. Et encore une fois, cela ressemble plus à un Ace s’il était écrit dans Gotchard avec une histoire plus émotionnelle et sentimentale à la place. Ace comme un gars attentionné et solitaire aspirant à son chien ? Je ne sais pas.

Rien de mal à offrir un côté différent d’un personnage ou une histoire inédite de lui après la saison. Mais avec Ace et Houtarou, la façon dont la version de leurs personnages dans le film est si opposée à celle qu’ils étaient semble tellement décalée.

Oh et nous avons également la première passive de Rinne en tant que Kamen Rider Majade, ce qui, en regardant juste la série à l’époque, semblait également maladroit.

Cela dit, l’histoire d’Ace et son chien est en fait en ligne avec le Gotcha de Houtarou de l’homme et des Chemies vivant ensemble en paix en tant qu’amis. Ainsi que l’explication des actions de X Wizard. Donc encore une fois, c’est une version Gotchard d’Ace et une… eh bien, je ne sais pas quel genre de version de Houtarou.

Quoi qu’il en soit, les caractérisations maladroites et opposées de Houtarou et Ace rendent vraiment ce film une expérience que je n’ai vraiment pas appréciée. Même l’excellent thème de fin « All For Love » de blank paper ne peut pas laisser de bons sentiments comme « Change My Future » de Koda Kumi l’a fait à la fin de Geats.

Tant pis !